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L'article de Sibyl Moholy-Nagy intitulé "Le suicide des architectes modernes", paru en 1959 dans le "Stuttgarter Zeitung", tenta d'ouvrir un débat chez les architectes, qui se solda par un bilan plutôt négatif. Ceux auxquels l'appel avait été lancé restèrent en effet remarquablement muets. Même si le cours de la discussion prit une forme assez misérable dans le "Stuttgarter Zeitung", l'année 1959 placa Sibyl Moholy-Nagy aux avant-postes d'une controverse et d'une redéfinition de l'architecture. C'est durant cette année qu'Udo Kultermann chercha à substituer une "architecture dynamique" (1) à l'architecture statique traditionnelle, et que "l'architecture fantastique" (2) d'Ulrich Conrad et d'Hans C. Sperlich revisita "les courants souterrains de l'architecture du XXe siècle", en se placant sous la devise de Paul Scheerbart: "Dans le style, le but est l'intention / dans le jeu, l'intention est le style / l'intention est que le jeu soit style" (3).
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